Mouvement Réformateur pour la fin de la guerre et une transition démocratique!

Le Samedi 09 octobre, lors de la septième session ordinaire du Bureau politique du Mouvement Réformateur, nous avons adopté le Manifeste pour “sortir de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et fonder un Etat démocratique” au regard de la persistance de la guerre dans les régions anglophones et de la situation socio-politique délétère du pays.

Notre Manifeste a été présenté à la presse le vendredi 15 octobre à la permanence départementale du Mouvement Réformateur à Akwa/Douala. Le séminaire du week-end dernier à Yaoundé à l’intention des responsables locaux du Mouvement Réformateur et des communicants du parti a été l’occasion de donner aux camarades réformateurs les clés de sa vulgarisation auprès des populations en régions dans les villes et villages…Notre Manifeste sera présenté dès la semaine prochaine aux autorités du pays, aux organisations de la société civile et aux représentations diplomatiques…et aux détenus de la crise anglophones.

Le Mouvement Réformateur appelle à l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest pour mettre un terme à la guerre.

Certes il y a des étapes à suivre avant d’arriver à l’organisation de cette consultation populaire mais nous pensons au Mouvement Réformateur que la perspective de cette consultation populaire doit mettre immédiatement terme au crépitement des armes dans ces régions.

Le Gouvernement actuel qui est partie prenante à la crise autant par les décisions qui ont amplifié la crise dans les régions anglophones que par son entêtement à privilégier l’option militaire pour sa résolution devrait être remplacé par un Gouvernement d’union nationale, et c’est l’appel que nous avons lancé au Président Biya, Chef de l’État.

Le Mouvement Réformateur appelle la Nation dans son ensemble à mettre un terme à la guerre civile dans les régions anglophones pour aborder ensemble les autres défis qui s’imposent au pays; Boko haram, l’extrême pauvreté de nos populations …et en particulier la transition au sommet de l’État.

Le 6 Novembre 1982, notre pays a connu une transition pacifique à la tête de l’État après la démission du Président Ahidjo, paix à son âme. Ce passage de témoin au Président Biya, à qui nous souhaitons naturellement joyeux anniversaire, n’était pas démocratique. Normal, le Cameroun n’était pas en démocratie. J’avais 9 ans, j’étais au CE2 et je comprenais à peine ce qui arrivait au pays mais je me rappelle très bien de l’enthousiasme des parents et aînés. Aujourd’hui cette enthousiasme a laissé place à la désolation, à la tristesse…et à la guerre!
Il faut aujourd’hui une transition démocratique, acceptable par tous au sommet de l’État. Le Mouvement Réformateur est engagé résolument à cela.